L’article étudie quelques extraits de L’Amant et de sa traduction suédoise. La disparition de la “cadence mineure” et les ajouts lexicaux dans le texte cible, dont certains semblent introduits pour “réparer” le texte source et le rendre plus neutre sont évoqués. Dans le passage voué à la beauté d’Hélène Lagonelle, la répétition des phonèmes [ɛl] est un trait stylistique fréquemment utilisé par Duras, or ces effets poétiques du texte d’origine sont le plus souvent perdus dans la traduction.